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Un an après le séisme, le Japon panse ses plaies

Le 11 mars 2011, à 14h46, le nord-est du Japon est frappé par un puissant séisme de magnitude 9. Il est suivi d'un tsunami dévastateur, qui emporte tout sur son passage et provoque la pire crise nucléaire depuis Tchernobyl en 1986.

09 mars 2012, 15:54
fuku

La triple catastrophe a fait 16'000 morts, 3300 disparus et laissé derrière elle un paysage de dévastation, des milliers de Japonais sans abri et une contamination de l'air, de l'eau et des aliments.

Un an après, malgré quelques progrès observés localement, les opérations de nettoyage de la zone autour de la centrale de Fukushima, exploitée par l'opérateur Tepco, s'éternisent. Quelque 326'000 personnes sont toujours privées de toit.

«Le gouvernement central a proposé différents plans, mais ils ont été accueillis par une forte opposition de la part des gouvernements locaux et des personnes directement touchées par le tremblement de terre et le tsunami», a dit le président de la Croix-Rouge japonaise, Tadateru Konoe.

«Sans accord sur un plan général de réhabilitation et de reconstruction, il est très difficile d'entamer la phase même de la reconstruction. Le plus important est de hâter ce processus (...) Aussi peut-on dire que nous avons perdu un an, car il n'y a pas eu de consensus.»

Revoir la politique énergétique

Dans la foulée du séisme, trois des réacteurs de la centrale de Fukushima sont entrés en fusion, déclenchant des explosions en série et diffusant dans l'atmosphère des matières radioactives qui se sont répandues dans l'est du Japon.

L'accident nucléaire a contraint le gouvernement nippon à reconsidérer l'utilisation du nucléaire et envisager le développement des énergies renouvelables, comme l'énergie solaire.

Tokyo, qui se cherche toujours une politique énergétique viable, a renoncé à un projet prévoyant de porter d'ici 2030 la part du nucléaire à plus de 50%.

Promouvoir le renouvelable

Critiqué pour sa gestion du désastre et ses revirements, le Premier ministre, Naoto Kan, a fini par démissionner en septembre. Dans un entretien mi-février, l'ancien chef du gouvernement indiquait que sa priorité était désormais de promouvoir les énergies renouvelables. Il n'émettait aucune critique à l'encontre de son successeur, Yoshihiko Noda.

Les détracteurs de ce dernier estiment qu'il ne souhaite pas réellement réduire le nucléaire au profit des énergies renouvelables.

Premiers tests

Fin janvier, les experts de l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA) ont validé le protocole des tests de résistance appliqués aux réacteurs nucléaires japonais.

Les premiers tests menés, sur la centrale d'Ohi dans la préfecture de Fukui (centre de la côte ouest), indiquent qu'elle serait en mesure de résister à un séisme de magnitude 9, comparable à celui du 11 mars 2011.

 

 

 

 

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