Ramesh Dhamala couvre les grosses catastrophes du Népal depuis 4 ans. Le séisme du 25 avril dernier reste "une expérience que je n'avais jamais vécue jusque-là", dit-il. Alors qu'ils filment la catastrophe au plus près, avec des images qui ne seraient parfois pas diffusées en Suisse, de par leur violence, il regrette toutefois la manière dont les médias occidentaux ont couvert les événements.
"Sur une rue où une seule maison était détruite, toutes les caméras filmaient cette maison. Alors, oui, c'est ça que l'on doit montrer, mais il ne faut pas oublier le reste de la rue", explique ce jeune journaliste de 25 ans. Pour lui, "il ne faut pas que le malheur devienne un business. Il faut informer de manière complète, en restant sur les lieux plus que quelques jours, par exemple, pour enquêter sur les vrais problèmes, comme la corruption dans la distribution de l'aide humanitaire, entre autres".
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Un des reportages qui a le plus marqué Ramesh Dhamala, à Dhading, à l'ouest de Katmandou. Il s'agit de la région dans laquelle vit sa famille. Il a dû attendre 22 jours après le séisme avant de pouvoir se rendre dans son village et prendre des nouvelles de ses proches.