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«Une page de l’histoire bancaire s’est tournée»

Elles cherchent leur voie vers l’UE, mais peinent à exploiter leur capital innovation.

08 févr. 2017, 23:02
/ Màj. le 09 févr. 2017 à 00:01
Yves Mirabaud élu à la présidence des banques privées.

Le secteur est en plein bouleversement. Depuis le début de l’année, les banques vivent une nouvelle ère, celle de l’échange automatique de renseignements, dans un contexte difficile, avec des marges étriquées, grignotées par les taux négatifs et les coûts des réglementations.

Reflet de cette mutation, le nombre d’établissements baisse. Les effectifs aussi ont chuté, 3454 postes de moins entre fin 2015 et juin 2016, une baisse de 4,1 pour cent. En parallèle, se pose le défi de la numérisation, dont les deux tiers des banques ne reconnaissent pas le potentiel, selon le baromètre de la branche publié par EY (cabinets d’audit financier) en début d’année. Elles campent sur le cœur de leur activité, estimant que le numérique n’est qu’un canal de distribution supplémentaire. Pourtant, c’est par ce biais que la concurrence externe entre sur le marché, relève le cabinet de conseil. Yves Mirabaud, président de l’Association de banques privées suisses,...

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