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Une Pussy Riot envoyée au fin fond de la Sibérie

Nadejda Tolokonnikova, l'une des deux Pussy Riot emprisonnées, est en cours de transfert vers un camp en Sibérie. Elle se disait menacée de mort dans son ancien camp.

12 nov. 2013, 17:26
Nadejda Tolokonnikova, l'une des deux jeunes femmes emprisonnées du groupe contestataire russe Pussy Riot, a repris vendredi sa grève de la faim. Elle a été transférée de l'hôpital dans le camp dont elle a dénoncé les conditions de détention.

"Le service pénitentiaire russe a décidé de transférer Mme Tolokonnikova dans la région de Krasnoïarsk", en Sibérie orientale, a déclaré le délégué russe pour les droits de l'homme dans un communiqué publié sur son site.

La décision de la transférer a été prise fin octobre "parce que Mme Tolokonnikova est originaire de la région de Krasnoïarsk. Elle est enregistrée à Norilsk (nord de la région de Krasnoïarsk), et purger sa peine dans cette région contribuerait à sa resocialisation", a expliqué le délégué. Son mari et sa fille vivent cependant à Moscou.

Grève de la faim

Nadejda Tolokonnikova, 24 ans, a demandé le transfert dans un autre établissement après s'être dit menacée de mort et avoir entamé une grève de la faim dans son ancien établissement pénitentiaire en Mordovie, à 600 kilomètres à l'est de Moscou.

Nadejda Tolokonnikova purge avec une autre jeune femme du groupe, une peine de deux ans de camp pour avoir chanté début 2012 une "prière punk" contre le président russe Vladimir Poutine en la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.

Tous les recours ont jusqu'à présent été rejetés par la justice russe, les jeunes femmes, toutes deux mères d'un enfant en bas âge, ayant refusé de reconnaître leur culpabilité.

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