Les ministres des Finances de la zone euro devaient - enfin - donner leur feu vert, dans la nuit d'hier à aujourd'hui, au déblocage d'un deuxième plan de sauvetage de la Grèce, menacée de faillite. Méfiants, ils ont toutefois prévu de placer une partie des 130 milliards d'euros prévus jusqu'à 2014 sur un "compte séquestre" , afin de s'assurer qu'Athènes accordera la priorité au service de la dette.
"On a les pièces du puzzle, (...) tous les éléments pour parvenir à un accord" , a déclaré le grand argentier français, François Baroin à son arrivée à Bruxelles, où son homologue allemand, Wolfgang Schäuble s'est pour une fois montré "optimiste" .
Le plan de sauvetage de trois ans, auquel le Fonds monétaire international (FMI) participera au moins à concurrence de 13 milliards d'euros, va de pair avec l'effacement d'une partie de l'abyssale - plus de 350 milliards d'euros - dette publique...