Le président du Vanuatu a lancé samedi un appel à l'aide internationale après le cyclone qui a frappé son pays. La catastrophe a provoqué d'énormes destructions et pourrait avoir fait des dizaines de morts dans ce pays du Pacifique Sud.
"Chers collègues (...), nous avons tous fait l'expérience d'un désastre à un moment ou un autre. Aujourd'hui, nous en appelons à votre aide", a déclaré Baldwin Lonsdale dans un discours à l'occasion d'une conférence de l'ONU à Sendai, au Japon.
"J'en appelle, au nom du gouvernement et du peuple du Vanuatu, à la communauté mondiale pour nous donner un coup de main en réponse à ces calamités qui nous ont frappés", a-t-il ajouté, s'adressant aux autres chefs d'Etat présents ainsi qu'aux "gouvernements et partenaires pour le développement".
L'ONU dispose d'informations non confirmées selon lesquelles 44 personnes auraient péri dans une seule des provinces du Vanuatu, un archipel pauvre de 270'000 habitants . "Les premières informations indiquent que cette catastrophe naturelle pourrait être l'une des pires dans l'histoire du Pacifique", a de son côté estimé Vivien Maidaborn, directrice exécutive de l'Unicef Nouvelle-Zélande.
Appel à un accord sur le climat
La Secrétaire générale de la Francophonie, Michaelle Jean, a pour sa exprimé sa solidarité avec la population de Vanuatu. Elle a rappelé que "cette catastrophe souligne une nouvelle fois le danger que font courir à la planète les phénomènes météorologiques extrêmes, aggravés par les dérèglements climatiques".
"Cette catastrophe nous rappelle la nécessaire mobilisation de toute la Communauté internationale afin de trouver un accord ambitieux à l’occasion de la Conférence de Paris" sur le climat, prévue en décembre, a ajouté Mme Jean dans un communiqué.
La diplomate canadienne a insisté insiste sur l'extrême vulnérabilité des Etats insulaires du Pacifique, mais aussi de l'Océan Indien et des Caraïbes. Elle demande des décisions fermes au niveau mondial pour parvenir à une stabilisation et à une inversion des causes de ces phénomènes.