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Yémen: une otage française libérée

L'otage française Isabelle Prime, qui avait été enlevée au Yémen en février, est à nouveau libre.

25 août 2015, 16:16
epa04636314 A Yemeni man reads a local newspaper publishing a photograph of kidnapped French development worker Isabelle Prime (R) and her Yemeni aide Shireen Makkauy (L), a day after they were kidnapped by gunmen in Sana?a, Yemen, 25 February 2015. French authorities said a French woman working for the World Bank was kidnapped on 24 February in the Yemeni capital. No one took immediate responsibility for the kidnapping.  EPA/YAHYA ARHAB

La Française Isabelle Prime, enlevée au Yémen fin février, a été libérée dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé la présidence de la République française. La jeune femme s'apprête à rentrer au pays.

"La France a déployé tous ses efforts pour parvenir à ce dénouement heureux", écrit l'Elysée dans un communiqué. "Isabelle Prime est actuellement sous la protection des services français. Elle rejoindra notre pays dans les heures qui viennent." Le texte ne dit rien de plus sur les circonstances de cette libération.

Le Président de la République "exprime toute sa gratitude à tous ceux qui ont oeuvré à cette solution, et notamment au Sultan Qaboos Ibn Saïd, Sultan d'Oman". François Hollande "partage la joie de la famille d'Isabelle qui a su faire preuve de beaucoup de courage et d'une grande responsabilité au cours de cette longue attente", selon la même source.

Isabelle Prime, âgée de 30 ans, avait été enlevée par des hommes déguisés en policiers en même temps que son interprète à Sanaa, la capitale du Yémen, le 24 février dernier alors qu'elle se rendait à son travail. Arrivée en 2013 dans le pays, elle travaillait pour la société Ayala Consulting, basée aux Etats-Unis et spécialisée dans la conception de programmes de protection sociale.

Vidéo diffusée en mai

Sa libération avait été annoncée une première fois en mars de source tribale yéménite, mais finalement, seule son interprète, Cherine Makaoui, avait été libérée à Aden, dans le sud du pays.

La Française était apparue dans une vidéo de 21 secondes mise en ligne le 4 mai dernier et qui avait été adressée au quotidien Ouest-France. La vidéo avait été authentifiée par Paris. On y voyait la jeune femme, vêtue de noir, à genoux et le visage fatigué s'adresser en anglais au chef de l'Etat français et au président yéménite Abd-Rabbou Mansour Hadi en exil en Arabie saoudite.

Elle y demandait aux deux chefs d'Etat de la faire libérer "rapidement" et ajoutait avoir tenté "plusieurs fois" de se suicider. Aucune information n'a filtré depuis sur l'identité des ravisseurs.

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