Certains refusent tout bonnement de faire trempette dans le lac, dégoûtés à l’idée de se retrouver avec un morceau d’algue sur l’épaule. D’autres se font tout un tas de films, imaginant qu’ils vont finir englués dans ces longs filaments visqueux.
Les macrophytes – c’est comme ça qu’on appelle ces végétaux aquatiques dont on débarrasse les plages pour le confort des baigneurs et des baigneuses –, souffrent d’être mal aimés. C’est triste, quand on sait à quel point ils sont utiles pour la biodiversité.
Tant et si bien qu’à la Maison de la rivière, à Tolochenaz, on s’est carrément mis à en cultiver. Parce qu’en plus d’offrir plein de chouettes cachettes aux poissons, ces plantes ont le mérite de pouvoir être transformées en hydrogène vert.
Ne dit-on pas que «rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme»? Pensez-y la prochaine fois que vous piquerez une tête dans le Léman!