Une madeleine au goût de sel
Les frites, c’est un plaisir que je ne m’autorise qu’au restaurant. Je n’en cuisine jamais.
Les friteuses Valentine, pourtant, ça m’a immédiatement fait tilt quand on en a parlé avec mon rédacteur en chef. Il m’a raconté que sa maman en avait une dans sa cuisine. Sur les photos de la petite exposition rétrospective que l’on peut découvrir dans les locaux de l’entreprise, à Romanel-sur-Morges, il a immédiatement reconnu laquelle. C’est celle qui était commercialisée dans les années 1990.
Moi, je ne saurais pas trop dire pourquoi ça m’a inspirée. Ce visuel, ce nom, c’est comme un truc ancré dans la conscience collective.
Il faut dire que l’histoire a commencé en 1952. Or durant toute mon enfance, ma grand-maman nous a régalés avec son poulet du dimanche, accompagné de ses célèbres frites. A bien y réfléchir, c’est peut-être sur son plan de travail que j’ai aperçu l’une de ces fameuses machines. Une sorte de madeleine de Proust, en somme, mais en bien plus salé.