Pour dire la vérité, au moment de prendre congé du spécialiste cantonal sur les espèces invasives, j’étais un peu déprimé. La moule quagga est parmi nous et rien ne semble être susceptible de la déloger.
Et pour enfoncer le clou, cette invasion était pratiquement inévitable, selon mon interlocuteur. Quand on mesure l’ampleur des problèmes qu’elle nous pose déjà, sans parler de ceux que nous n’avons pas encore découverts, le tableau se noircit encore davantage. Déprimant, je vous dis.
Mais, la résistance s’organise. A commencer par celle des sociétés de pompage qui nous fournissent l’eau potable. Evidemment, ces dernières ne vont pas éradiquer l’envahisseuse, mais elles se préparent pour limiter les effets de cette prolifération.
Et face à cette adversaire, certaines font preuve d’innovation, mais nous y reviendrons dans un prochain article. Reste que, pour le coup, cette combativité m’a mis du baume au cœur.