«Sur ta marinière, je cherche notre trait d’union», chante Hoshi. Chez les Pirates de Rive, pas besoin de le chercher. Même au temple, lors de leur culte annuel, on sent cette franche camaraderie. Elle transpire entre les bancs d’église. «Les Pirates de Rive, très unis et vraiment très marins. Sachant que cette vie, sans amis ne serait rien», entonnent-ils d’ailleurs à l’unisson à l’issue de la cérémonie.
Ma première rencontre avec la Noble Confrérie, je n’aurais jamais imaginé qu’elle se passerait au sein de la maison de Dieu. Entre leurs histoires de jambes de bois et celles des rois mages, contées par le pasteur, il y avait un côté délicieusement décalé dans ce moment.
On a rigolé, on a chanté, on a prié, et on a même applaudi: tout un programme pour un dimanche matin! De quoi redonner la foi au plus obstiné des mécréants!