Les yeux plus gros que le ventre
Il y a une dizaine d’années, avec ma sœur Mélanie, nous sommes parties en vacances à Corfou en Grèce. Tout était parfait, enfin presque. Le soleil était au rendez-vous, la mer variait entre bleu azur et bleu turquoise. Et nous passions nos journées sur la plage.
Ma sœur avait eu la riche idée d’acheter une pastèque pour nous rafraîchir après que nous avions lézardé sur le sable fin. Sauf qu’elle avait choisi un fruit de plusieurs kilos. Dans mon souvenir, il était énorme. Rien à voir avec la taille de la variété Mini love cultivée à Yens.
Pendant presque toute la semaine, je me suis retrouvée à manger de la pastèque. Au petit-déjeuner, après la plage, et ma sœur tentait même de m’en donner pour le dessert une fois que nous rentrions du souper. J’en ai eu ma dose, même une surdose.
Pour Mélanie, il n’était pas question que nous gâchions une miette de cette cucurbitacée. Après ce voyage, je n’en ai plus consommé pendant plusieurs années.