Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Quand on travaille à Nyon ou que l’on y habite, on se déplace principalement en voiture pour se rendre au boulot. Les habitudes peinent à changer, bien que l’utilisation des transports publics et de la mobilité douce prenne de l’ampleur.
Fait qui a retenu mon attention en discutant avec les différents interlocuteurs et interlocutrices, ce sont celles et ceux qui habitent le plus proche de leur lieu de travail, entre cinq et dix kilomètres, qui prennent le plus leur voiture. Alors que les pendulaires qui viennent depuis Lausanne ou Genève montent plus volontiers dans le train.
Mais si seulement prendre la voiture pour aller bosser s’arrêtait aux embouteillages aux heures de pointe et aux amendes de parking. Engorger les routes impacte négativement la croissance économique même d’une ville. Car plus il y a de voitures, moins on a envie d’aller consommer ou vivre en ville.