«On les accueillera aussi longtemps que nécessaire»
L’élan du cœur nous porte tous à vouloir agir pour soulager un tant soit peu la souffrance des réfugiés ukrainiens arrivés en Suisse – ils sont près de 12 000 à ce jour. Mais quand il s’agit de leur faire une place sous notre toit, de partager notre cuisine et parfois l’intimité d’une salle de bain, il y a un pas supplémentaire.
Les Aubonnois Catherine et Frédéric Badoux l’ont franchi, début mars déjà. «On les accueillera aussi longtemps que nécessaire», assurent-ils. Et ce n’est de loin pas une goutte d’eau dans l’océan puisqu’ils ont contribué à placer d’autres familles dans la région. Grâce à un élan de solidarité inédit - ici, comme partout ailleurs en Suisse.
S’il n’est évidemment pas apte à mettre un terme au conflit, malgré sa puissance, il aura contribué à réchauffer le cœur meurtri de tous ces Ukrainiens et Ukrainiennes qui ont dû fuir leur pays, espérant tous y retourner au plus vite.