Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

C’était hier: le commerce n’a pas d’odeur

L’historien Nicolas Quinche revient sur le commerce d’esclaves et sur le mouvement abolitionniste, notamment le Groupe de Coppet.

28 sept. 2019, 08:00
Nicolas Quinche, historien, revient avec une nouvelle chronique.

On sait que les Caraïbes, le Brésil, les Etats-Unis ont activement bénéficié du commerce triangulaire et de la traite négrière à l’époque moderne. Mais ce dont on n’a pris connaissance que très récemment, c’est du rôle exact que des firmes privées et des marchands suisses ont joué dans ce commerce de chair humaine. Il a fallu en effet attendre 2005 pour que la première étude documentée et solide sur le sujet soit publiée aux Editions Antipodes sous la plume de Thomas David, Bouda Etemad et Janick Marina Schaufelbuehl, chercheurs et professeurs à l’Université de Lausanne.

Si cette monographie révèle la part prise par des marchands et des investisseurs suisses à la traite négrière, elle met aussi en lumière les voix qui se sont élevées en Suisse contre ce commerce d’esclaves, notamment le rôle joué par des maisons d’édition neuchâteloises et genevoises qui publiaient des ouvrages opposés à cette traite. La...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias