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Des tranquillisants pas si innocents

Sur le long terme, les benzodiazépines, prescrites notamment contre l’anxiété, ne sont pas sans risque, en particulier chez la personne âgée.

07 mars 2017, 23:28
/ Màj. le 08 mars 2017 à 00:01
closeup of old female hands holding packaged pills closeup of old female hands holding pills

Élodie Lavigne

elodie.lavigne@planetesante.ch

A force, le geste est devenu une habitude. Depuis des années, Jacques prend chaque soir un somnifère pour s’assurer d’une bonne nuit de sommeil. Jeanne, elle, ne sort pas sans sa boîte de tranquillisants dans son sac à main, au cas où. Ces exemples ne sont pas isolés. Les seniors sont de grands consommateurs de benzodiazépines (ou molécules apparentées), des médicaments utilisés contre l’anxiété et l’insomnie ou lors d’un sevrage alcoolique, notamment. La prévalence de la consommation dans cette classe d’âge se situe entre 12 et 32%, et peut atteindre 57 à 59% chez ceux souffrant de troubles psychiatriques.

Traitement inadéquat dans un tiers des cas

Les études cliniques montrent en effet que leur prescription augmente avec l’âge et qu’elle se fait bien souvent en dehors des indications reconnues. Les benzodiazépines sont indiquées pour un nombre restreint de troubles psychiatriques mais, dans les faits, ce sont les...

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