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L'acteur qui incarnait le coach de la saga Rocky, Tony Burton, est décédé

L'acteur américain Tony Burton est décédé. Son rôle d'entraîneur du boxeur Rocky Balboa, incarné par Sylvester Stallone, l'avait rendu célèbre. Il a succombé à l'âge de 78 ans des suites d'une longue maladie.

27 févr. 2016, 10:35
Tony Burton (g.) avait incarné l'entraîneur du boxeur Rocky, interprété par Sylvester Stallone.

Sylvester Stallone a salué la mémoire de l'acteur américain et ancien boxeur. "Tony Burton, qui avait incarné brillamment le personnage de Duke dans les six films de Rocky... Repose en paix", a écrit Sylvester Stallone sur Instagram sous une photographie de "Rocky IV" montrant les deux acteurs avec Carl Weathers, qui jouait Apollo Creed, grand adversaire de Rocky.

 

Tony Burton who played the character of Duke brilliantly in all six Rocky movies… Rest in peace

Une photo publiée par Sly Stallone (@officialslystallone) le

 

Champion local de boxe dans sa jeunesse, Tony Burton avait d'abord incarné l'entraîneur d'Apollo Creed dans les deux premiers "Rocky" avant de passer de l'autre côté du ring.

 

Séjour en prison

L'acteur avait été hospitalisé à plusieurs reprises ces derniers mois, selon les déclarations de sa soeur cadette au site d'informations MLive. Ce sont d'ailleurs ses problèmes de santé qui expliquent l'absence remarquée de l'entraîneur dans "Creed: l'héritage de Rocky Balboa", le septième opus de la série.

Originaire de l'Etat du Michigan, dans le nord des Etats-Unis, Tony Burton avait fini ses études secondaires à Flint en 1955, où il faisait du football américain et du baseball. Mais c'est dans la discipline qui l'a fait connaître dans le monde entier, la boxe, qu'il avait remporté deux "gants d'or" à Flint dans les années 1950.

Après un séjour derrière les barreaux en Californie pour cambriolage, il avait tourné le dos aux ennuis grâce aux études et à une formation d'acteur, aimait-il à raconter.

Tony Burton apparaît également dans d'autres films dont "Assaut" de John Carpenter (1976), "Shining" de Stanley Kubrick (1980) et "Faut s'faire la malle" (1980) de Sydney Poitier.

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