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Les OGM ne présentent pas de risques à moyen terme

Après avoir analysé 900 études, des scientifiques étasuniens concluent à la non-dangerosité des OGM. Du moins à moyen terme, car il est difficile de juger des effets à long terme des organismes génétiquement modifiés.

18 mai 2016, 07:40
Une étude scientifique qui en a analysée d'autres conclut à la non-dangerosité à moyen terme des OGM.

Les cultures OGM ne présentent apparemment pas plus de risques environnementaux et pour la santé que les récoltes conventionnelles, conclut mardi un rapport de l'académie américaine des sciences. Il admet toutefois la difficulté à détecter des effets subtils ou à long terme. Après avoir analysé un grand nombre d'études sur les OGM, ces scientifiques consultés par l'académie relèvent toutefois que la résistance développée par les insectes nuisibles à ces cultures sont "un sérieux problème pour l'agriculture". Un problème qui est évitable avec une stratégie adaptée.

Ce document de 388 pages "indique qu'il est difficile désormais de faire la distinction entre les nouvelles technologies d'ingénierie génétiques, développées initialement dans les années 1970, et les méthodes conventionnelles de culture". "Nous avons pioché de façon très approfondie dans la littérature scientifique pour obtenir une nouvelle perspective sur l'ensemble des données portant sur les OGM et les cultures développées par des méthodes conventionnelles", a précisé Fred Gould, professeur au département d'entomologie de l'université d'Etat de Caroline du Nord, président du groupe de cinquante scientifiques qui a produit le rapport.

900 études analysées

Ces experts ont analysé près de 900 études et publications sur le développement, l'utilisation et les effets obtenus par manipulation génétique du maïs, du soja et du coton, qui comptent pour quasiment la totalité des cultures OGM commercialisées. Dans le monde 12% des terres agricoles sont cultivées avec des récoltes OGM.

Le professeur Gould a expliqué que l'étendue des informations et des opinions sur ce sujet ont généré de "la confusion" et que ce nouveau rapport vise "à procurer un nouvel examen objectif des données". "Nous espérons ainsi que cette étude permettra de commencer une véritable discussion et d'apporter une nouvelle perspective", a-t-il ajouté.

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