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Russie: un alpiniste blessé à une jambe s'opère lui-même en pleine montagne

Son anesthésiant? De la neige. Pour le reste, cet alpiniste russe avait pris la précaution d'emporter avec lui son matériel chirurgical de base. Et ça lui a sauvé la vie. Blessé à une jambe, il a pu s'opérer lui-même. Des images à ne pas mettre sous toutes les pupilles.

06 mai 2015, 12:31

Attention! Les images qui suivent peuvent heurter la sensibilité de certaines personnes.

On y voit un homme, blessé en pleine montagne, s'opérer lui-même pour sauver sa jambe. 

L'histoire a été relayée par le Daily Mail. C'est celle de "Che", dont on ne sait pas grand-chose, si ce n'est qu'il est russe, qu'il est alpiniste et qu'il tournait un documentaire sur des sommets enneigés. 

Blessé à la jambe par la chute d'un bloc de glace, il s'est retrouvé avec un caillot de sang dans la jambe, au milieu de nulle part, seul avec son caméraman. Incapable de marcher, il a pris la seule décision qui s'imposait: s'opérer d'urgence lui-même. 

Il a diffusé cette vidéo sur internet pour sensibiliser les montagnards et explorateurs en tous genres à la nécessité d'emporter avec eux du matériel chirurgical de base. "Une blessure de prime abord bénigne peut provoquer de sérieux problèmes si vous ne vous en occupez pas."

Sur les images, on voit d'abord "Che" "endormir" sa jambe avec de la neige. Il chauffe ensuite son scalpel sur son réchaud à gaz pour le stériliser. "Maintenant, on peut commencer l'opération."

L'homme a visiblement quelques solides notions de chirurgie. Il entaille alors sa jambe pour faire sortir le sang coagulé, de couleur très foncée. 

Il ne montre aucun signe de douleur. "Comme vous pouvez le constater, il n'y a pas besoin d'anesthésie particulière, la neige a parfaitement joué ce rôle."

Il nettoie ensuite la plaie jusqu'à ce que du sang clair et frais s'écoule. Il verse alors du peroxyde d'hydrogène (à mettre dans tous les sacs à dos apparemment) qui désinfecte la blessure. "C'est une petite blessure, je vais maintenant la recoudre." Il couvre enfin la plaie avec une bande, tape sa jambe dans la neige pour montrer qu'elle est à nouveau opérationnelle. "L'opération est terminée."

On le retrouve en fin de vidéo, deux semaines plus tard, parfaitement remis, dans un fauteuil, avec une cicatrice étonnamment propre. "Non, je ne suis pas mort de la gangrène et ma blessure ne s'est pas infectée."

Un dernier conseil pour la route? "A la place d'un scalpel, on peut utiliser un canif bien aiguisé, mais pour l'aiguille chirurgicale, c'est difficile de la remplacer. Donc, j'en ai toujours une sur moi."

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