Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

William Sheller, un géant très discret

Après de sérieux ennuis de santé, le chanteur revient à Morges délivrer son répertoire fait de spleen et de tendresse.

17 nov. 2016, 23:50
/ Màj. le 18 nov. 2016 à 00:01
DATA_ART_10685754

david brun-lambert

info@lacote.ch

C’était il y a huit ans. Une éternité. Déjà fort discret, William Sheller disparaissait cette fois complètement des radars une fois publié son dix-septième album, «Avatars». Vivant d’ordinaire quasi-reclus dans la campagne orléanaise, le gentleman était hospitalisé d’urgence pour cause d’arythmie cardiaque. Revenu de ce qu’il nomme «une année horrible», le maître pianiste offrait alors une divine surprise: «Stylus», recueil de chansons désenchantées dont de nombreux extraits seront ce soir joués à Beausobre.

Architecte et artisan

De notre rencontre avec William Sheller il y a quelques années sur une terrasse parisienne, on se souvient de la discrétion impeccable, du soin apporté à la retenue en toute chose, de son attention constante à ce qu’on ne voie pas en lui un artiste d’envergure, plutôt un artisan. «Ne jetez pas vos fantasmes sur moi», disait-il de cet air détaché, presque lointain qu’il arborait alors, ignorant combien son...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias