C’est une ritournelle que l’on chante depuis des années et que l’on n’est pas près, entre Genève et Lausanne, de taire: la pénurie de logements chasse les moins aisés vers d’autres cieux lémaniques. Car si le taux cantonal de vacance (1,5%) du parc locatif est estimé «sain», il n’en va pas de même dans le district de Nyon, où seul 1% des biens est à louer. Pire: la ville de Nyon affichait, en 2017, un taux de 0,34%.
Ces chiffres se traduisent dans la réalité: dans le scintillement économique genevois, le revenu annuel des habitants de Nyon et de sa...