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Far°: «Nous avons envisagé cette crise comme une opportunité»

Du 13 au 22 août, le far° invite le public à se frotter aux arts vivants. En proposant de nouveaux formats découlant du coronavirus mais pas seulement. Rencontre avec sa directrice Véronique Ferrero Delacoste.

10 août 2020, 05:00
Véronique Ferrero Delacoste et son équipe ont dû redoubler d'inventivité pour mettre sur pied cette 36e édition.

Quasi seul rescapé des rendez-vous culturels de l’été, le far° est prêt à dégoupiller sa 36e édition. Celle-ci se déploiera dès jeudi à Nyon, mais aussi un peu partout dans la région sous ce titre: «Communs singuliers» ou comment faire collectivité en unissant nos individualités. Autour d’un projet, d’une idée ou d’un combat à mener en tant que société. Comme la lutte contre un virus qui menace de la faire s’effondrer.

Pour exister dans ce contexte, le festival a dû se réinventer, au point de ne pas parler de «festival» cette année. Parce que cette édition a été pensée comme une «fabrique des arts», dans laquelle le public est la plupart du temps inclus dans l’expérience artistique. Mais aussi parce que son programme ne se déploiera pas sur une unique semaine d’été mais tout au long de l’année. Ce que le far° donne à voir ce mois d’août n’en est...

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