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Henri Dès: «Ma maison forme un tout vivant, dedans et dehors»

Henri Dès traverse le temps avec sa longue silhouette dégingandée de jeune homme nonchalant de 78 ans. Son agenda de concerts bien rempli continue de faire courir toutes les générations. Loin des lumières de la scène, Henri Dès se révèle casanier, très attaché à sa maison dans les environs de Morges, à la vie de famille et à son cercle d’amis.

25 oct. 2018, 18:01
Henri Dès dans sa cuisine, il cuisine avec grand plaisir pour lui-même et pour ses proches. Tout y est organisé pour qu’il puisse travailler derrière le piano sans avoir à chercher loin ce dont il a besoin.

Vous avez choisi de vous asseoir à la grande table à manger pour cette rencontre, pourquoi?

Quand je suis assis là je profite d’une trouée dans le paysage qui m’offre une vue splendide sur le lac et le Mont-Blanc. La table est un endroit stratégique. Je m’attable seul, à deux ou avec de nombreux convives, amis et famille. On y joue, on boit un verre, on discute. Je pousse le désordre que je mets sur le côté pour libérer de la place.

Est-ce que le petit désordre règne naturellement chez vous?

Le désordre c’est la vie, je ne suis pas spécialement attaché aux choses, les objets en principe sont utiles: les chaises, la table, les kleenex, les bougies, les crayons, les bouquins, les armoires et dans les armoires des ustensiles utiles…

Aucun objet n’a plus d’importance qu’un autre?

Si, il y en a trois dont je ne me sépare jamais...

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