En 2000, le grand public découvrait ses talents d’auteure-compositrice à l’écoute de «Jardin d’Hiver», du regretté Henri Salvador, qui deviendra incontournable. Et propulsera la carrière de Keren Ann, artiste franco-néerlandaise sensible, à la douce voix mélancolique et à l’univers folk-rock qui flirte avec la nouvelle chanson française. Alain Bashung, Benjamin Biolay, Vincent Delerm, Dominique A, ou plus récemment Eddy Mitchell, partageront scène et studio avec celle qui maîtrise aussi bien la langue de Shakespeare que celle de Molière, et apparaît aussi divine derrière les touches d’un piano qu’avec sa guitare électrique en bandoulière.
Après sept albums solos et de multiples chansons écrites pour les autres, Keren Ann emmène son «songwriting» sophistiqué vers de nouveaux horizons à l’aide des cordes voluptueuses du Quatuor Debussy, qui revisite avec elle son répertoire à Beausobre le 19 décembre.
Comment est né ce projet avec le Quatuor Debussy?
J’ai travaillé toute ma carrière avec des...