Voilà dix ans que Bérengère Penel dirige à Gland le chœur mixte Le Chêne. Mais aux yeux de la jeune trentenaire, le verbe «diriger» n’est pas approprié. «Je ne me sens pas cheffe: je me sens en lien», dit-elle. Ce n’est pas de la fausse modestie, ni même un simple ressenti: Bérengère Penel entretient une relation forte et vivante avec le chœur de Gland, et cela depuis son arrivée.
L’histoire a donc débuté il y a dix ans. Une étape marquante dans sa vie de musicienne mais aussi de jeune femme. Pour résumer son arrivée à la tête du chœur, Bérengère Penel précise n’avoir rien fait d’autre qu’être elle-même. Alors âgée de vingt-cinq ans et en pleine phase de construction, elle préparait un master en pédagogie musicale à la Haute école de musique de Genève, avec pour spécialisation la rythmique Jaques Dalcroze.
Or la direction chorale l’attirait. C’est un peu...