La cascade du Dard attire de nombreux touristes toute l’année. Par de belles journées estivales, il peut même y avoir foule sur l’étroite grève qui borde le bassin naturel dans lequel se jette la chute. La fraîcheur du lieu le transforme en spot de baignade, ou pour être plus juste, de barbotage.
Lorsqu’il n’est pas envahi, le site est quasiment intime. D’aucuns prétendent qu’une énergie particulière s’en dégagerait, qui aurait le pouvoir de transformer les fardeaux de l’âme en lumière. Ainsi, quitterait-on le point de la chute plus léger et l’esprit requinqué.
Haute d’une vingtaine de mètres, la cascade forme un cirque aux parois riches en cavités plus ou moins visibles derrière une végétation qui frissonne sous l’effet des embruns. Puis le Nozon reprend son cours, au fond des gorges qui commencent là et libèrent le lit de la rivière à Pompaples. Sur ce parcours, selon les obstacles qui gênent...