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Un maître de la kora va "tisser" ses notes au temple de Nyon

Descendant d’une longue lignée de joueurs de kora, le maître Boubacar Cissokho passe par Nyon distiller les tonalités cristallines de son instrument.

11 mars 2020, 20:00
La kora avec laquelle joue actuellement Boubacar Cissokho a dix ans d'âge. Mais il possède encore celle sur laquelle jouaient son père et son grand-père.

Quand il quitte son pays natal pour une tournée, comme en ce mois de mars, Boubacar Cissokho est remplacé par ses deux frères qu’il a initiés à la kora. En tant qu’héritier d’une longue lignée de griots (bardes dans la culture africaine), le musicien sénégalais se doit de transmettre, car s’il venait à disparaître, «qui jouerait encore de cet instrument dans la famille?».

Véritable métier à tisser musical, la kora et sa vingtaine de cordes appartiennent à la tradition orale d’Afrique de l’Ouest et désormais à l’histoire mondiale de la musique. Ses représentants les plus brillants multiplient en effet les collaborations, métissant des styles musicaux comme le jazz ou le reggae de sonorités aptes à ouvrir le cœur dur de l’homme. Invité dans le cadre de la semaine contre le racisme, le maître Cissokho se produire au temple de Nyon avec sa kora vendredi prochain. Entretien.

Boubacar Cissokho, que représente...

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