Embarqué depuis début novembre dans sa deuxième course autour de la planète en monocoque, sans escale et sans assistance, Alan Roura a franchi lundi le mythique cap Horn, à la pointe du continent sud-américain. Toujours un événement marquant, le passage de «ce caillou», comme il le désigne, marque enfin le retour dans l’océan Atlantique, synonyme d’une remontée au nord, le regard rivé sur l’arrivée vendéenne. Mais la partie est encore loin d’être terminée.
Alan Roura, vous venez de réaliser votre deuxième passage du Horn dans le cadre d’un Vendée Globe. Etait-ce encore un moment riche en émotions?
C’est toujours très émouvant, oui, même si cette fois je suis passé plus loin de la côte et que je n’en ai pas vu grand-chose. Ça fait du bien, c’est un peu une délivrance et désormais chaque jour nous rapproche de la maison!
Vous avez été victime d’ennuis récurrents avec les vérins qui...