Comme tous les secteurs d’activité, le sport amateur a été touché de plein fouet par le Covid-19. Stoppée nette au cours du printemps dernier, l’activité des «petits» clubs, qui avait repris durant l’été pour une partie d’entre eux, s’est une nouvelle fois trouvée considérablement réduite depuis fin octobre.
Compétitions suspendues, entraînements interdits aux plus de 16 ans, l’impact sportif est patent. Mais qu’en est-il des conséquences financières pour ces structures qui rayonnent localement, voire régionalement? Pour le savoir, nous avons décidé de faire un petit tour d’horizon sur La Côte.
Pas de recette miracle
La plupart des associations contactées, dont le domaine d’activité va du football à la gymnastique, en passant par le judo et le cyclisme, font état d’une situation financière actuellement à l’équilibre ou, au pire, légèrement déficitaire. Cela résulte d’une compensation: si une baisse des rentrées a été constatée, elle a souvent été contrebalancée par une diminution...