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Cyclisme – Tour d’Espagne: la 6e étape pour Ion Izagirre, Richard Carapaz nouveau leader

Dans le brouillard et la pluie incessante, Ion Izagirre a remporté la 6e étape du Tour d'Espagne en plaçant son attaque décisive à trois kilomètres de la ligne, dans la station de ski d’Aramon Formigal. Richard Carapaz enfile le maillot rouge de leader.

25 oct. 2020, 21:21
Le Basque s’est désormais imposé dans les trois principaux tours.

L’Espagnol Ion Izagirre s’est imposé dimanche sur la 6e étape du Tour d’Espagne, dans la station de ski d’Aramon Formigal, où la défaillance de Primoz Roglic a permis à Richard Carapaz d’enfiler le maillot rouge de leader.

Dans le brouillard et la pluie incessante, Ion Izagirre (Astana), qui avait pris la bonne échappée, a placé son attaque décisive à trois kilomètres de la ligne dans la station des Pyrénées, arrivée de repli après l’annulation de celle au col du Tourmalet compte tenu des restrictions sanitaires en France.

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Avec cette victoire, le Basque, membre du groupe de 23 passé à l’attaque après seulement 20 kilomètres de course, s’est désormais imposé dans les trois principaux tours, après ses succès d’étape dans le Giro 2012 puis dans le Tour de France 2016, à Morzine.

L’annulation du triptyque Portalet, Aubisque et Tourmalet a peut-être été salvatrice pour Primoz Roglic, en défaillance dans la montée finale, pourtant ni spécialement longue ou raide (14,5km à 4,6% de pente), vers Formigal.

Un haut lieu de la Vuelta, qui y arrivait pour la sixième fois et où Nairo Quintana avait forgé son succès en 2016, aux dépens de Chris Froome.

Débordé par tous ses adversaires, qui l’ont attaqué tour à tour, Roglic voit Richard Carapaz, son dauphin au classement général et le plus en jambes des favoris dimanche, lui succéder au maillot rouge.

«On a beaucoup tenté aujourd’hui, c’est une première récompense pour l’équipe», a savouré Carapaz, lauréat du Giro 2019.

Le Slovène, qui a lâché une grosse quarantaine de secondes sur l’Equatorien, rétrograde à la 4e place, avec un débours d’une demi-minute sur le leader d’Ineos.

Sentant peut-être que le grand battu du Tour de France n’était pas dans un grand jour, l’équipe britannique puis Movistar ont lancé les hostilités dès la descente de l’Alto de Cotefablo, la deuxième ascension de la journée. Un coup de force qui a scindé le peloton et piégé Primoz Roglic dans un deuxième groupe, comptant une quinzaine de secondes de retard.

«On voulait bouleverser le classement général, on savait qu' il y avait des choses à tenter surtout dans des conditions météo comme aujourd’hui», a confié Carapaz.

Le champion de Slovénie a pu réintégrer le premier échelon du peloton grâce au soutien de George Bennett, mais l’épisode annonçait une fébrilité que ni Roglic ni Jumbo n’avaient montrée depuis le grand départ à Irun, mardi.

Samedi, le Belge Tim Wellens s’était imposé dans la 5e étape à Sabinanigo, en Aragon. Cette première incursion dans les Pyrénées s’était avérée alors sans danger pour le leader Primoz Roglic.

Tim Wellens a réglé au sprint dans la bosse finale ses deux compagnons d’échappée, Guillaume Martin et Thymen Arensman. «J’ai connu une grosse chute, il y a quelques mois (réd: à l’entraînement, peu avant le Tour de France), il m’a fallu du temps pour retrouver la forme. L’objectif de l’équipe était de s’imposer sur la Vuelta, c’est bien que ça arrive assez vite», a lâché le puncheur de Lotto.

La première journée de repos, lundi, arrive au bon moment avant de retrouver le Pays basque et la moyenne montagne mardi, lors de la 7e étape, 160 kilomètres entre Vitoria-Gasteiz et Villanueva de Valdegovia.

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