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Dopage: "l'affaire Puerto n'est pas terminée"

La justice espagnole a condamné à un an de prison le docteur Fuentes, principal accusé de l'affaire de dopage Puerto, mais a une fois encore frustré les parties civiles sportives en leur refusant l'accès aux poches de sang du médecin. L'Agence antidopage espagnole a annoncé son intention de faire appel.

30 avr. 2013, 22:33
La justice espagnole a condamné à un an de prison le docteur Fuentes, principal accusé de l'affaire de dopage Puerto.

"Pour moi, l'affaire Puerto n'est pas terminée. Je vais demander à la juge (Julia Patricia Santamaria) de me fournir toutes les preuves de quelle nature que ce soit, y compris les poches (de sang), afin qu'elles puissent être jugées par des autorités compétentes", a réagi sa directrice Ana Munoz au cours d'une conférence de presse.

L'AMA, le Comité olympique national italien (CONI), l'UCI et la Fédération cycliste espagnole (RFEC) peuvent également faire appel de cette décision. L'enjeu? Obtenir par un croisement entre ces échantillons et l'ADN de certains sportifs soupçonnés l'identité d'une partie des clients du médecin, qui a déclaré au début du procès qu'il travaillait "à l'époque avec des sportifs à titre individuel, de tous types". "Ce pouvait être des athlètes, des boxeurs, tel ou tel footballeur", avait-il ajouté, en se disant prêt à donner des noms que la juge ne lui a jamais demandés.

Jusqu'à présent, seuls six sportifs - tous des cyclistes - ont été identifiés parmi les clients du sulfureux médecin. Mais en marge du procès, le quotidien "El Pais" a notamment publié des programmes de dopage saisis chez Fuentes en 2006 mettant en cause l'ex-sprinter italien Mario Cipollini et l'athlète espagnole Marta Dominguez. Sept ans après les faits, les 211 poches qui dorment dans le laboratoire de Barcelone pourraient bien ne jamais livrer leur vérité.

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