Lorsque l’on évoque la Coupe de Suisse, les yeux d’Alex Frei s’illuminent. Il faut dire que, pour l’ancien buteur de Servette, Bâle, Rennes, Borussia Dortmund et de la Nati, cette compétition rappelle d’excellents souvenirs. «J’ai eu le privilège de disputer trois finales pour autant de victoires. Toutes trois me laissent de magnifiques souvenirs. Elles ont chacune une saveur particulière car la Coupe a quelque chose de magique», confie le nouveau directeur général du FC Lucerne.
Symbole du football suisse des années 2000, celui qui est le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de Suisse – 42 buts en 84 matches – qui fut sacré meilleur buteur du championnat de Suisse – à deux reprises – et de France, ainsi que deuxième buteur du championnat d’Allemagne, n’a jamais fait trembler les filets au cours d’une finale de Coupe de Suisse. «Je n’ai jamais marqué en finale de Coupe mais j’ai délivré cinq passes décisives. Une lors de la finale remportée 3-0 avec Servette face à Yverdon, trois lors de notre victoire 6-0 avec Bâle contre le Lausanne-Sport et une lors de la finale remportée aux tirs au but avec Bâle face à … Lucerne», précise Alex Frei.
Débuts sur La Côte
Mais, pour celui qui a fait ses premiers pas de footballeur sous le maillot du FC Begnins alors qu’il habitait à … Coppet, la Coupe réserve aussi, parfois, de bien mauvaises surprises. «En 2011, alors en lice pour un doublé Coupe et championnat avec Bâle, nous avons été éliminé en quart de finale par Bienne, pensionnaire de Challenge League. Une très mauvaise surprise. Mais, mon plus mauvais souvenir en Coupe, s’est déroulé sous le maillot de Borussia Dortmund. C’est, en 2008, la défaite, après prolongations, face au Bayern de Münich, en finale de la Coupe d’Allemagne, se remémore-t-il.
Pour Lucerne dont le dernier succès en Coupe de Suisse date de 1992 – victoire contre Lugano –, cette compétition revêt, cette saison, une grande importance. «Nous voulons aller le plus loin possible et, il faut le reconnaître, le tirage au sort nous est plutôt favorable. Contrairement à notre entraîneur qui s’est renseigné sur Terre Sainte, je ne connais pas bien cette équipe. Mais j’ai suivi leur parcours en finales de promotion et je sais qu’ils ont sorti Chiasso au tour précédent. Ces performances forcent notre respect et notre vigilance. L’excès de confiance est exclu», prévient Alex Frei.