Bâle joue et gagne dans la cour des grands et continue de rêver

En 8e de finale aller de la Ligue des Champions, Bâle a battu le Bayern de Munich 1-0 sur une réussite de Stocker.

23 févr. 2012, 08:02
valentin_stocker

Bâle a réalisé l'exploit, un de plus! En 8e de finale aller de la Ligue des Champions, les Rhénans ont battu le Bayern Munich 1-0 grâce à une réussite du remplaçant Stocker à la 86e. Ce résultat permet au champion de Suisse de rêver avant le retour prévu le 13 mars dans la capitale de la Bavière.

Pour les Bâlois, l'important est surtout de n'avoir pas encaissé de but à domicile. Ils auraient même pu en marquer un ou deux de plus, si l'on pense que Neuer a été sauvé à deux reprises par ses montants. Les Munichois, qui ne traversent pas la meilleure période de leur saison, ont aussi eu des occasions, mais ils se sont heurtés à un Yann Sommer irréprochable.

Réactions

Heiko Vogel: «En première mi-temps, je n'étais pas content. Nous étions bien défensivement, mais pas sur le plan offensif. Cela s'est amélioré ensuite. Nous nous réjouissons de cette victoire, tout en étant conscients que rien n'est fait. L'équipe a une volonté incroyable et beaucoup de confiance en ses capacités. L'harmonie est parfaite au sein du groupe. C'est la base de ce que nous montrons sur le terrain.»

Valentin Stocker (au micro de la TSR): «On a battu le grand Bayern, c'est super. Mais nous ne sommes pas encore qualifiés. Nous sommes dans une position favorable, mais ce sera très difficile».

Yann Sommer (au micro de la TSR): «L'équipe a beaucoup couru et beaucoup lutté, elle mérite un gros compliment. Je suis très heureux. Les premiers ballons, toujours importants pour un gardien, m'ont mis en confiance. J'ai un peu mal au doigt après le choc contre Müller, mais on a gagné donc ce n'est pas grave.»

L'OM arrache la victoire à Milan

Marseille a pris son temps, mais a fini par se jouer de l'Inter (1-0) en huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Les Olympiens ont passé l'épaule à la 93e, sur une tête d'Andre Ayew.

Didier Deschamps et Claudio Ranieri ne sont pas réputés pour leur amour de l'attaque à outrance. Au Stade Vélodrome, leurs formations se sont logiquement et longtemps neutralisées. C'est finalement l'équipe en forme du moment qui a pris le pas sur celle qui doute depuis des semaines. L'OM a enchaîné un 16e match d'affilée sans défaite, l'Inter s'est pour sa part incliné pour la sixième fois lors des sept dernières rencontres.