Coupe du monde 2018: les contre-temps se multiplient autour du stade de Saint-Pétersbourg

Le stade de Saint-Pétersbourg, qui doit devenir l'un des écrins du Mondial 2018, voit son chantier à l'arrêt depuis un mois. L'entreprise qui a repris les travaux promet cependant qu'il sera terminé à la date prévu.

16 août 2016, 12:07
Avec ses 68.000 places, son toit rétractable et son allure de soucoupe volante posée sur une île de l'ouest de Saint-Pétersbourg, le stade doit notamment recevoir une demi-finale de la Coupe du monde 2018.

Alors qu'il doit devenir l'un des écrins du Mondial-2018 organisé par la Russie, les contre-temps se multiplient autour du stade de Saint-Pétersbourg, dont le chantier à l'arrêt depuis un mois a forcé le gouvernement russe à réagir.

Avec ses 68.000 places, son toit rétractable et son allure de soucoupe volante posée sur une île de l'ouest de Saint-Pétersbourg, face au golfe de Finlande, le stade, en construction depuis près de 10 ans, doit notamment recevoir une demi-finale de la Coupe du monde 2018.

Mais depuis mi-juillet, les travaux de ce qui sera aussi la future enceinte du Zénith Saint-Pétersbourg, le club phare du football russe de ces dernières années, sont à l'arrêt. Ils ne reprendront pas avant fin août, date avancée par le nouveau maître d'oeuvre du stade, l'entreprise russe Metrostroï.

Vainqueur en fin de semaine dernière d'un appel d'offre organisé dans l'urgence par la municipalité de Saint-Pétersbourg, Metrostroï n'a eu que quelques jours pour préparer son dossier et s'est engagé à finir la construction du stade pour 5,38 milliards de roubles (82 millions de francs). L'entreprise promet qu'il sera livré avant le 26 décembre 2016, date prévue par l'ancien maître d'oeuvre, Injtransstroï-SPB.