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Décès de Köbi Kuhn: les personnalités du football suisse réagissent

À l’annonce du décès de Köbi Kuhn ce mardi, de nombreuses personnalités du monde du football ont réagi sur la toile ou dans la presse. Sélection.

26 nov. 2019, 20:40
/ Màj. le 26 nov. 2019 à 21:44
De nombreuses personnalités ont réagi au décès de l'ancien entraîneur de la Nati.

Philipp Degen (ancien international/au Blick): «J’ai appris avec une profonde tristesse le décès de Köbi Kuhn. C’était un entraîneur et un homme sensationnel à qui je dois beaucoup sportivement et humainement. Jouer pour la Suisse sous ses ordres était spécial. Il va me manquer! Je souhaite courage à sa famille en ces moments difficiles.»

 

Stéphane Chapuisat (ancien international/au Blick): «C’est très triste. On lisait il y a peu que Köbi Kuhn pouvait sortir des soins intensifs et être transféré dans un autre hôpital et maintenant ça…»

 

Christian Constantin (président du FC Sion/sur Twitter): «Une belle personne, un passionné, un homme calme qui a refait de la Suisse un pays qui compte dans le monde du football. Repose en paix Köbi!»

 

 

Alexander Frei (ancien international/au Blick): «Je suis triste. Il a été une personne importante dans ma vie de footballeur. On nous a donné et repris un ange.»

 

Pascal Zuberbühler (ancien international/au Blick): «Je suis très très triste. Je lui suis reconnaissant pour ces moments incroyables en équipe de Suisse. C’était fantastique. Il sera toujours pour LE sélectionneur. Je souhaite courage à ses proches et leur adresse mes profondes condoléances.»

 

Philippe Senderos (ancien international/sur Twitter): «Merci Köbi.»

 

 

Ciriaco Sforza (ancien international/au Blick): «Une légende s’en est allée. Merci pour tout, Köbi, pour tout ce que tu as fait pour le football et le pays! Comme joueur puis comme entraîneur.»

 

Ottmar Hitzfeld (ancien sélectionneur de la Suisse/au Blick): «Köbi sera à jamais une légende du football suisse et ses qualités humaines nous manqueront. J’adresse mes plus profondes condoléances aux proches.»

 

Ludovic Magnin (ancien international/au Blick): «Je suis profondément triste. Köbi était une personne à part pour moi. Qui a toujours été présent quand j’en avais besoin.»

 

Dominique Blanc (président de l’ASF/ sur le site de l’association): «La famille du football perd l’un des siens. Pour nous, il était une icône. Aussi bien sur, qu’en dehors du terrain, poursuit le président. Köbi Kuhn a fait rayonner notre football et ses valeurs. Dans un sens, chacune et chacun se sentait proche de lui. Nous lui remercions profondément pour tout ce qu’il a accompli pour notre sport.»

Bernard Challandes (entraîneur suisse du Kosovo/ au micro de RTS La Première): Réaction de tristesse, tout d’abord. C’est quelqu’un que j’ai beaucoup côtoyé et beaucoup apprécié. Il y avait le sélectionneur, mais il y avait surtout l’homme. Il respirait la sérénité, qui était toujours très positive et toujours très agréable à vivre dans un job qui n’est pas toujours pas facile. Il restait très calme et serein. J’ai beaucoup appris avec lui, puisqu’au moment où il a pris l’équipe nationale A, j’ai repris son équipe des M21 et je voulais imposer des choses avec ma méthode. Puis, en parlant avec les joueurs, j’ai ressenti que Köbi Kuhn avait établi un esprit de confiance. Il n’allait pas jouer à la police pour vérifier si les joueurs étaient en chambre à 23h, etc. Il a toujours accordé sa confiance, avec une façon de faire les choses assez rares dans notre métier. C’est en fonction de son vécu d’homme et de père. Cela transpirait dans sa façon de diriger ses équipes.  

Lorsqu’il a repris l’équipe nationale, il n’a pas eu peur de reconstruire avec des jeunes issus des M21 et il a été à l’origine de ce renouveau de l’équipe de Suisse. Les joueurs ont pris confiance et la Suisse n’était plus une petite équipe qui était contente de faire un petit match nul ou de ne perdre que 1-0 contre l’Allemagne. Il a été très important dans cette prise de conscience que la Suisse avait du potentiel et il n’avait jamais peur de l’adversaire. Ses causeries étaient toujours basées sur notre équipe et cela correspondait bien à son état d’esprit. »

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