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Des gardes-frontières suisses réquisitionnés pour l'Euro 2012

La frontière entre la Pologne et l'Ukraine sera surveillée par du personnel suisse à l'occasion de l'Euro 2012 de foot.

15 avr. 2012, 13:00
Des gardes-frontières helvétiques surveilleront cet été la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, les deux pays qui accueilleront le championnat d'Europe de football. Cette mission s'inscrit dans le cadre de la participation de la Suisse à Frontex, l'agence de surveillance des frontières européennes.

Des gardes-frontières helvétiques surveilleront cet été la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, les deux pays qui accueilleront le championnat d'Europe de football. Cette mission s'inscrit dans le cadre de la participation de la Suisse à Frontex, l'agence de surveillance des frontières européennes.

Interrogé dimanche par l'ats, Walter Pavel, porte-parole de l'administration fédérale des douanes, a confirmé un article de la "NZZ am Sonntag". Il est trop tôt pour dire combien d'hommes seront envoyés à la frontière et quelles seront leurs tâches.

Les coûts générés par cette mission seront pris en charge par l'Union européenne (UE), comme c'est le cas lorsque des gardes-frontières suisses sont mobilisés. Berne payera en revanche les salaires.

La Pologne et l'Ukraine organisent ensemble l'Euro 2012. Particularité: la Pologne, membre de l'UE, fait partie de l'espace Schengen de libre circulation des personnes, contrairement à l'Ukraine. Du point de vue de l'UE, une frontière extérieure sépare donc les deux pays organisateurs de la manifestation sportive.

Suisses engagés depuis l'an dernier

L'Agence européenne pour la coopération aux frontières extérieures (FRONTEX) est opérationnelle depuis 2005. Le Corps des gardes-frontière a participé à des missions pour la première fois l'an dernier pour sécuriser les frontières vers l'espace Schengen. Ils ont réalisé au total plus de 800 jours de mission à 24 reprises.

En raison de ce succès, 40 missions et 1000 jours d'engagement sont prévus cette année, a récemment indiqué le chef du Corps des gardes-frontière Jürg Noth.


 
 

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