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Euro 2016: l'Allemagne et la Pologne se quittent sur un match nul

L'Allemagne et la Pologne se sont neutralisées (0-0) dans leur deuxième match de l'Euro en France. Après leur victoire lors de la première journée, Allemands et Polonais comptent 4 points et ne doivent guère se faire de souci pour la qualification pour les 8es de finale.

16 juin 2016, 22:50
Après leur victoire lors de la première journée, Allemands et Polonais ne doivent guère se faire de souci pour la qualification pour les 8es de finale.

Il n'est plus permis d'en douter: il existe de très bons 0-0. Preuve éclatante en a été apportée par celui qui a sanctionné le match Allemagne - Pologne dans la 2e journée du groupe C de l'Euro 2016 à Saint-Denis, où la Mannschaft revenait sept mois et trois jours après les attentats du 13 novembre dont elle avait été tristement témoin.

Plaisante, la première mi-temps a cependant trop été marquée du sceau de la maladresse pour véritablement provoquer le frisson des 73 648 spectateurs du Stade de France. Impressionnante de puissance et de détermination dans les duels, l'Allemagne a écrasé le premier quart d'heure sans toutefois parvenir à matérialiser sa domination ni même à alerter concrètement le portier no 2 Lukasz Fabianski (Szczesny s'est blessé durant la semaine).

 

Confiante jusqu'à accepter l'infériorité numérique au milieu du terrain qu'implique son système - quelle audace face à un triangle Khedira - Kross - Özil ! -, la Pologne a peu à peu fait surface, grâce notamment aux décrochages pleins de justesse de Robert Lewandowski.

Peut-être un peu crispée, la formation d'Adam Nawalka est revenue des vestaires enhardie et a infligé à Manuel Neuer, après dix-huit secondes, une immense frayeur sur une action Blaszczykowki - Grosicki - Milik que le jeune et talentueux attaquant de l'Ajax n'a pas pu conclure pour quelques millimètres seulement. Le gardien de la Mannschaft était largement battu et cette proximité du danger a piqué au vif les Allemands.

Dès lors pouvait débuter le choc tant attendu entre la meilleure attaque des éliminatoires - la Pologne, 33 réalisations par 11 joueurs différents, dont 13 pour Lewandowski (record égalé) - et l'équipe qui a le plus tiré au but des éliminatoires (23,1 shoots par rencontre). Le Stade de France s'en est mis plein les yeux !

Un tir trop centré de Götze (47e), un retour salvateur du revenant Mats Hummels sur une percée de Blascczykowski (51e), un coup franc de Milik flirtant avec le bas du poteau droit de Neuer (59e), une intervention décisive de Jérôme Boateng - qui avait déjà sauvé un ballon sur sa ligne contre l'Ukraine - devant Lewandowski (60e), une reprise ratée d'un Milik seul à onze mètres et, dans la foulée mais de l'autre côté du terrain, une claquette de Fabianski sur un tir sans contrôle d'Özil (69e), un coup franc au-dessus de Grosicki (85e), une sortie des poings de Fabianski sur un coup franc de Kroos (93e)... Liste non exhaustive.

 

En résumé, les deux équipes, qui avaient gagné chacune à domicile l'une contre l'autre durant les éliminatoires, se sont quittées sans avoir pu se départager mais avec le sentiment d'avoir offert au public une dose de plaisir bienvenue en ces heures où sévissent les défenses "trop athlétiques". Que la Mannschaft ne se laisse toutefois pas trop grisée par ce festival de générosité.

Car des chantiers importants l'attendent dans sa quête à une quatrième couronne européenne. Solidifier son dispositif défensif d'abord, parce qu'elle ne pourra pas se permettre encore longtemps d'être si belle avec le ballon mais si fragile sans. Et ensuite enfin trouver dans le bon tempo un Thomas Müller qui, comme contre l'Ukraine, a certes abattu un colossal travail dans l'ombre mais qui doit apporter autre chose aux champions du monde: des buts.

En tête du classement avec un point d'avance sur l'Irlande du Nord, l'Allemagne et la Pologne ont leur destin en main lors de la dernière journée mardi, respectivement contre l'Ulster et l'Ukraine.

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