Le match le plus important du 21e siècle ! Telle est l'appellation de ce huitième de finale selon la presse polonaise. Quitte à imposer une immense pression sur les épaules de ses joueurs.
"Il est vrai que personne ne peut ignorer l'importance de cette rencontre, admet l'entraîneur polonais Adam Nawalka. Les joueurs sont parfaitement conscients de l'occasion qui se présente. Nous sommes prêts".
Le plan de jeu de la Pologne consiste sans doute à laisser la possession pour miser sur un jeu de rupture qui peut également convenir à Robert Lewandowski. On le sait, l'attaquant du Bayern Munich traverse une mauvaise passe en sélection. Il n'a toujours pas marqué en 2016.
"Mais il n'y a aucun problème Lewandowski, assure Adam Nawalka. Je suis pleinement satisfait de son rendement depuis le début du tournoi. Il a su se mettre au service de l'équipe".
La présence de Kamil Grosicki aux côtés de son sélectionneur n'était pas vraiment le fruit du hasard. Le demi extérieur de Rennes est le seul des vingt-trois sélectionnés polonais à avoir évolué en Suisse. Grosicki avait, en effet, porté le maillot du FC Sion au printemps 2008.
L'entraîneur sédunois de l'époque, Uli Stielike, avait été particulièrement sévère avec le Polonais.
Uli Stielike, entraîneur de Sion en 2008, sur Grosicki : "Il est rapide, en bonne forme physique, mais n'a aucun sens tactique" #srfc
— Sylvain SRO (@sylvain_sro) 24 janvier 2014
"Je garde un bon souvenir de cette expérience, dit Kamil Grosicki. J'avais 19 ans. Sion est un club bien organisé autour d'un grand président bien connu de la FIFA..." Comme pour tous les joueurs qui sont passés par le FC Sion, le souvenir de Christian Constantin ne peut jamais s'effacer.