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Le président du Bayern Munich avoue avoir joué en bourse

Poursuivi pour évasion fiscale par la justice allemande, le président du Bayern Munich Uli Hoeness, avoue avoir ouvert un compte en Suisse pour "jouer" en bourse.

01 mai 2013, 15:35
L'Allemand Uli Hoeness, ancien joueur et actuel président du club de football du Bayern Munich, a expliqué mercredi avoir ouvert un compte en Suisse pour "jouer" en bourse.

L'Allemand Uli Hoeness, ancien joueur et actuel président du club de football du Bayern Munich, a expliqué mercredi avoir ouvert un compte en Suisse pour "jouer" en bourse. Le dirigeant sportif est poursuivi par la justice allemande pour évasion fiscale.

"Entre 2002 et 2006, j'étais vraiment dans les paris (boursiers)", a-t-il déclaré au journal allemand "Die Zeit". "Je faisais à certains moments des transactions jour et nuit, avec des sommes qui sont difficiles à comprendre aujourd'hui. Certains montants étaient extrêmes", a-t-il ajouté. "Je prenais mon pied, c'était de l'adrénaline à l'état pur".

Uli Hoeness a porté plainte contre lui-même pour évasion fiscale afin, conformément à la législation allemande, d'avoir une chance de s'attirer la clémence des juges. Sa proximité avec la CSU, le parti conservateur de Bavière, explique en partie, selon les observateurs, le recul de trois points dans les sondages de la CDU-CSU au pouvoir, à moins de cinq mois des élections législatives.

Uli Hoeness dit aussi avoir été conseillé et financé pour ses placements boursiers par feu Robert-Louis Dreyfus, l'ancien propriétaire d'Adidas et de l'Olympique de Marseille. Il raconte avoir commencé à jouer de fortes sommes en bourse avant l'éclatement de la bulle internet et assure avoir reçu de l'argent de M. Dreyfus en 2001.

"Il m'a dit: 'faisons quelque chose ensemble', il m'a dit qu'il financerait ça. C'est comme ça que les millions ont atterri sur le compte, qui n'est que celui d'Uli Hoeness", souligne-t-il en affirmant que le club n'était en rien mêlé à ses activités.

La crise financière de 2008 l'a incité à limiter ses investissements boursiers. "Ma vie a changé le 20 mars dernier à sept heures du matin. Je me suis retrouvé en robe de chambre devant le procureur qui venait de sonner à ma porte. C'est là que l'enfer a commencé pour moi".

 
 

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