«Je souhaiterais vous présenter mes excuses ainsi qu'à toutes les personnes qui se sont senties offensées par mes propos», a déclaré M. Valcke dans une lettre envoyée au ministre des Sports, Aldo Rebelo, trois jours après avoir déclaré que le Brésil devait se donner «un coup de pied aux fesses» pour rattraper les retards dans les travaux d'infrastructure, à deux ans du Mondial.
Le Brésil avait réagi dès samedi à ses propos en annonçant qu'il ne considérait plus M. Valcke comme un interlocuteur pour l'organisation de la Coupe du monde.
Hier, M. Rebelo avait formalisé cette position dans une lettre envoyée au président de la FIFA, Sepp Blatter, où il lui signale que son gouvernement a été «horrifié» par ces propos, selon la presse brésilienne.
En parallèle, Marco Aurelio Garcia, un des principaux conseillers de la présidente Dilma Rousseff, avait qualifié M. Valcke de «vaurien» et de «grande gueule», selon des déclarations officielles divulguées hier.
Une mission d'inspection de la FIFA doit arriver aujourd'hui au Brésil pour inspecter les travaux dans les stades de Sao Paulo, Porto Alegre, Curitiba, Cuiaba, Manaus et Natal, six autres des douze villes hôtes du Mondial 2014.