Sur l’impeccable pelouse du stade Juan-Antonio Samaranch, les joueurs du Stade Nyonnais, dans le flou artistique sur leur avenir, ont mis un point d’honneur à remporter samedi, sur les terres du Stade-Lausanne-Ouchy, le duel de l’écurie Vartan Sirmakes. Malgré tous leurs déboires, les hommes de John Dragani se sont défoncés pour s’offrir un succès de prestige nullement usurpé (1-2).
Le Stade, sans son buteur Chentouf, a, dès l’entame, pris la direction du jeu et démontré sa motivation. Supérieurs, les «jaune et noir» faisaient rapidement la course en tête. A la suite d’une action limpide, Hysenaj trouvait le capitaine Zambrella qui, de son mauvais pied, enveloppait une frappe imparable (9e). L’homme du jour aurait pu doubler la mise de la tête, sans un probant arrêt réflexe du portier Sahingoz (19e).
Le chef de file, avec une formation remaniée, a mis vingt bonnes minutes pour reprendre ses esprits. Nyon, alors nettement dominé,...