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Stade Nyonnais: le capitaine Yvan Bolay claque la porte

En désaccord avec les dirigeants et l'équipe, le capitaine a décidé de quitter le navire.

09 oct. 2013, 11:22
Yvan Bolay en a ras-le-bol.

Capitaine du Stade Nyonnais, plus ancien joueur (cinquième saison consécutive) du club dans lequel il avait également fait ses débuts en tant que junior, Yvan Bolay (26 ans) a décidé de claquer la porte. Il l'a annoncé à ses coéquipiers mardi soir.

En cause, un désaccord avec les dirigeants ainsi qu'avec le groupe. "Le comité ne tient pas les promesses qu'il fait aux joueurs, explique-t-il, évoquant les primes que le groupe est sensé recevoir à la fin du premier tour. On nous a annoncé que ce ne serait pas possible de nous verser la somme promise. Je comprends la difficulté de gérer ce club, financièrement. Je félicite Madame Freymond (ndlr, la présidente) pour son engagement personnel. Mais la gestion n'est pas bonne, la communication non plus. On nous demande de jouer en contrepartie d'une certaine prime. Mais il n'y a pas de contrepartie. Comment peut-on promettre de l'argent alors que l'on n'est pas sûr de pouvoir le verser? Ce n'est pas notre problème si les dirigeants ne peuvent pas tenir leurs engagements. Et ce qui me gêne davantage, c'est qu'on est mis devant le fait accompli, qu'on nous fait ce genre d'annonces au dernier moment."

"J'ai passé pour un con"

Outre l'aspect financier, Yvan Bolay regrette également une ambiance "malsaine" au sein de l'équipe, des "non-dits qui plombent le groupe" et qui l'ont poussé à quitter "de façon définitive" son club de cœur, qu’il "apprécie énormément". "Contre Carouge (ndlr, défaite 0-6 samedi), ce n’est pas qu’on a mal joué, c’est qu’on n’a pas joué du tout. Ça prouve bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Lundi, on s'est retrouvés avec dix absents à l’entraînement (ndlr, lire «La Côte» d’hier); ce n'est pas normal, les gars n’assument pas, raconte-t-il. En tant que capitaine, j’ai souvent joué le rôle de porte-parole, devant le comité et le staff technique, lorsque le groupe avait quelque chose à leur reprocher. Mais quand les dirigeants allaient voir individuellement les joueurs, personne ne parlait, les mecs se défilaient. Certains sont lâches, hypocrites et ne sont pas capables d’assumer leurs pensées. Après, c’est moi qui passe pour un con... Je suis vraiment déçu."

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