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Vladimir Petkovic: "Que demander de plus?"

Vladimir Petkovic est très soulagé du résultat de l'équipe de Suisse face à la Lituanie, un match qu'il considérait comme celui de tous les dangers.

16 nov. 2014, 13:43
Switzerland's coach Vladimir Petkovic is pictured before the UEFA EURO 2016 group E qualifying match Switzerland against Lithuania at the AFG Arena in St. Gallen, Switzerland, Saturday, October 15, 2014. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)

"Il fallait rester calme. Etre patient aussi. Mais à l'arrivée, nous avons vécu une belle soirée de football dans une ambiance fantastique. Que demander de plus ?" Pour Vladimir Petkovic et l'équipe de Suisse, l'issue du match qui était bien celui de tous les dangers, ne pouvait pas être plus heureuse.

Au lendemain du 4-0 de Saint-Gall contre la Lituanie, Vladimir Petkovic n'a pas hésité à employer le terme de "soulagement". "Cette victoire est un soulagement pour tous, le public, les joueurs et l'entraîneur, reconnaît-il. Avec une vingtaine de tirs et près de 70 % de possession du ballon, l'équipe a joué comme je l'entendais. Elle est partie tout de suite à l'assaut du but lituanien. L'ouverture du score aurait dû survenir bien plus tôt".

Des changements à Wroclaw

Vladimir Petkovic a eu la main heureuse avec l'entrée décisive de Josip Drmic, impliqué dans le premier but et auteur de deux assists parfaits pour Shaqiri. En revanche, la titularisation de Dzemaili en ligne médiane à la place de Kasami ne fut pas un choix vraiment gagnant. "Avec Dzemaili, j'alignais un joueur capable d'entrer dans la surface adverse avec le ballon, explique-t-il. Avec Behrami et Inler à ses côtés, il évoluait par ailleurs dans une ligne médiane qui a longtemps travaillé ses automatismes à Naples".

Il est d'ores et déjà acquis que Kasami aura une nouvelle chance mardi à Wroclaw face à la Pologne. "Ce match amical va bien sûr me permettre de faire des essais, lâche le sélectionneur. Nous allons affronter une équipe qui nage en pleine euphorie cet automne. Elle a battu l'Allemagne le mois dernier et s'est imposée 4-0 vendredi en Géorgie. Il sera intéressant de voir si nous parvenons à trouver notre jeu face à une équipe qui cherchera à nous dominer. Mais j'attacherai une grande importance au résultat".

Un "couac" étonnant

A Wroclaw, Vladimir Petkovic donnera une première sélection à Roman Bürki dans les goals. Il relancera un Steve Von Bergen dont la place samedi a été tenue avec un réel brio par un Fabian Schär à nouveau buteur. Il reverra enfin François Moubandje dont le baptême du feu, malgré un premier quart d'heure difficile, fut réussi. "On annonce un stade plein à Wroclaw, précise Vladimir Petkovic. Ce match, même s'il ne revêtira qu'un caractère amical, s'annonce vraiment très intéressant". Il sera également le 750e de l'histoire de l'équipe de Suisse.

Le 751e l'opposera à l'Estonie le 27 mars prochain à Lucerne. Les Estoniens ont compromis leurs chances de qualification samedi en concédant le nul 0-0 à Serravalle face à une équipe de Saint Marin qui restait pourtant sur une série de... 61 défaites de rang. Ce "couac" étonnant n'empêche pas Vladimir Petkovic de redoubler de prudence. "On me parle d'une "finale" contre la Slovénie en septembre qui sera décisive pour la deuxième place qualificative dans ce groupe. Mais je ne veux pas regarder aussi loin, avoue-t-il. Seul compte le prochain match. Et croyez-moi, celui qui nous attend contre l'Estonie ne sera pas une partie de plaisir. L'Estonie est une équipe beaucoup plus valeureuse que la Lituanie". Peindre le diable sur la muraille est le lot de tous les entraîneurs. Mais là, le successeur d'Ottmar Hitzfeld force un peu la trait.

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