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Gallopin s'impose à Oyonnax mais Nibali reste en jaune

Le Français Tony Gallopin a remporté la onzième étape du Tour de France entre Besançon et Oyonax. L'Italien Vincenzo Nibali conserve quant à lui le maillot jaune.

16 juil. 2014, 18:09
Le Français Tony Gallopin a remporté au sprint la onzième étape du Tour de France entre Besançon et Oyonax.

Tony Gallopin (Lotto) a pleinement réussi son Tour de France. Après avoir porté le maillot jaune le 14 juillet, le Français a remporté la 11e étape de la Grande Boucle à Oyonnax.

Gallopin avait endossé le maillot jaune dimanche lors de la 9e étape, mais il l'avait perdu dès le lendemain lors de l'étape qui arrivait à La Planche des Belles Filles. Il avait alors, selon ses dires, vécu sa pire journée sur un vélo. Il faut croire que la journée de repos de mardi lui a fait grand bien, puisqu'il a superbement manoeuvré pour aller décrocher une magnifique victoire à Oyonnax, au terme des 188 km d'une étape partie de Besançon.

Echappé dans un groupe de quatre coureurs dans le final, Gallopin a attaqué à deux reprises. La seconde a été la bonne, à un peu plus de 2 km du but. Le marquage derrière lui - personne ne voulant travailler pour Peter Sagan (Slq) - lui a été favorable et il a conservé quelques mètres d'avance sur la ligne sur le premier groupe, dont le sprint a été gagné par John Degenkolb (All). C'est la deuxième victoire française depuis le départ, et elle récompense l'esprit offensif et le sens tactique de Tony Gallopin.

"Je tiens à remercier ma famille, mon père en particulier et ma fiancée Marion (Rousse). Quand je suis venu m'entraîner aux Rousses, près d'ici, mon père a eu l'idée de venir reconnaître le final", a expliqué le Français âgé de 26 ans. "J'étais avec les meilleurs à Sheffield (5e de la 2e étape), je tournais autour", a ajouté Gallopin. "Je me suis dit: 'je n'attends pas le sprint, je tente ma chance dans le petit grimpeur (côte) qui n'était pas répertorié (au classement de la montagne)".

Nibali assure

L'Italien Vincenzo Nibali (Astana) a conservé sans problème le maillot jaune de leader. Il possède toujours 2'23 d'avance sur Richie Porte (Aus) et 2'47 sur Alejandro Valverde (Esp), ses deux principaux rivaux depuis les abandons respectifs de Christopher Froome et Alberto Contador.

Dans cette étape de transition de 187,5 kilomètres, les attaques ont fusé durant la première demi-heure avant qu'un trio (Elmiger, Delaplace, Lemoine) prenne le large. L'équipe du maillot vert, le Slovaque Peter Sagan, ne lui a laissé qu'une maximum de 6'45 d'avance avant d'engager la poursuite. Le champion de Suisse Martin Elmiger (IAM), dernier rescapé du trio, a vu revenir quatre coureurs (Bakelants et Roche, puis Gautier et Herrada) qui s'étaient dégagés à l'entrée des 50 derniers kilomètres à l'occasion des premiers reliefs.

Dans l'ultime ascension classée, la côte d'Echallon, l'Irlandais Nicolas Roche s'est isolé en tête, mais il a été rejoint dans la descente très sinueuse, jusqu'au lac Genin, par l'avant-garde du peloton emmené à grande vitesse par l'Allemand Tony Martin. Puis, Gallopin a trouvé l'ouverture.

Le calvaire de Talansky

Le Français a attaqué à 13,5 kilomètres de l'arrivée, dans une petite montée, et a foncé dans la descente très rapide vers Oyonnax. Aux 4 kilomètres, Sagan et deux autres coureurs, l'Australien Michael Rogers et le Polonais Michal Kwiatkowski, sont revenus sur lui. Gallopin a démarré une deuxième fois, à 2800 mètres de la ligne.

Dans cette traversée du Jura, les téléspectateurs ont assisté aussi au calvaire d'Andrew Talansky, le vainqueur du dernier Critérium du Dauphiné. Blessé dans sa chair après ses deux chutes de la fin de semaine dernière, le jeune Américain (25 ans) a été lâché à 90 kilomètres de l'arrivée et a navigué loin derrière le peloton,

Jeudi, la 12e étape mènera le peloton de Bourg-en-Bresse à Saint-Etienne, sur 185,5 km. Le profil de cette étape est vallonné et pourrait sourire aux attaquants.

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