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En panne de buts, la Suisse s'incline une deuxième fois en Norvège

Battue 4-1 par la Norvège jeudi soir, la Suisse s'est inclinée 2-1 face à la Slovaquie dans le deuxième et dernier match du tournoi qu'elle a disputé à Stavanger. Benjamin Plüss a été l'unique buteur d'une sélection qui a eu toutes les peines du monde à marquer.

08 févr. 2013, 22:02
Malgré une belle remontée, les joueurs du coach Sean Simpson se sont inclinés en prolongations.

Alors qu'elle avait remporté l'Arosa Challenge sur le score de  5-0 en décembre dernier face à cette même Slovaquie, la Suisse n'a  pas connu pareille réussite offensive. C'est d'ailleurs l'un des  chantiers majeurs de Sean Simpson, pouvoir compter sur des  attaquants prolifiques et capables de sortir l'équipe de situations  difficiles. Comme lors de la rencontre face à la Norvège, les  Suisses ont inscrit un but (52e, Plüss) mais celui-ci ne gomme pas  les nombreuses maladresses vues devant la cage de Laco.  

«Nous avons été meilleurs en tirant plus de fois au but (Réd: 41  à 22) que nos adversaires, a martelé le sélectionneur Sean Simpson. Je suis très fier de cette équipe. Elle a eu la réaction que j'attendais après le match contre la Norvège.»  

Andrei Bykov a dû trouver ses marques  

Face aux vice-champions du monde, les attaquants suisses ont  réalisé une assez bonne partie. Sean Simpson avait choisi de  modifier quelque peu son alignement. Ainsi Juraj Simek a pris la  place d'Inti Pestoni au côté de Bykov et Plüss, pendant que le  Tessinois a complété le trio de Hofmann et Ambühl. Mais ces  changements n'ont pas eu l'effet escompté malgré les efforts dont  ont fait preuve les douze attaquants helvétiques. Au cours du  deuxième tiers, les joueurs rouges à croix blanche ont mis de la  pression sur la cage de Laco sans parvenir à trouver l'ouverture.  

Au contraire des Slovaques, très vite récompensés en première  période par deux buts (5e et 17e). Sur la deuxième réussite,  Michael Vandas s'est présenté sur la droite du but de Flüeler avant  de le battre d'un joli tir des poignets. Le genre d'occasions que  les Suisses ne sont pas parvenus à transformer.  

«Contre la Norvège, j'avais besoin d'un GPS, explique  l'attaquant de Gottéron, Andrei Bykov. Les dimensions de cette  patinoire sont vraiment particulières. J'adore jouer avec de la  vitesse et c'est plus difficile de le faire sur cette glace, mais  ce n'est pas une excuse. Nous avons nettement mieux joué que contre  la Norvège sans être capable d'inscrire plus qu'un but. Ceci dit,  c'était une excellente expérience qui me sera utile en club. Je me  réjouis d'ailleurs de retrouver Fribourg pour cette fin de saison.»  

L'équipe nationale quitte donc la Norvège avec davantage de  questions que de certitudes. Si l'absence des meilleurs défenseurs  du pays ne s'est pas trop fait sentir, celle des routiniers en  attaque (Gardner, Rüthemann, Martin Plüss, Monnet) a mis en lumière  le chemin qu'il reste à effectuer pour la jeune génération à  l'échelon international.

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