Victime d'un décalage horaire ou d'une caïpirinha de trop? Le président du CIO Thomas Bach s'est fait porter pâle mercredi à la visite du Parc olympique de Rio, à un an du coup d'envoi des JO-2016.
Contrairement à ce qu'annonçait encore mercredi matin le programme officiel, le président du Comité olympique international n'est pas apparu quelques heures plus tard à la visite du Parc olympique de Rio de Janeiro, où il devait donner une conférence de presse commune avec les autorités locales.
Aucune explication n'a d'abord été donnée à cette absence.
Ce n'est que lorsque la cérémonie présidée par le maire de Rio Eduardo Paes était bien avancée que le porte-parole du comité d'organisation Rio-2016 a évoqué un gros coup de fatigue du patron du CIO.
"Il était très, très fatigué" après son long voyage de Kuala Lumpur à Rio. Thomas Bach est resté à l'hôtel pour se reposer, a déclaré ce porte-parole devant les quelques 200 journalistes qui couvraient l'événement près du Parc olympique en voie d'achèvement.
A son arrivée mardi à Rio, M. Bach était apparu en bonne forme. Il avait sacrifié à quelques premiers rituels cariocas obligés, en tapant dans un ballon de football sur la plage avant de prendre un bain.
"J'ai bu une caïpirinha avec lui hier", a ensuite commenté le président du comité Rio-2016, Carlos Nuzman.
"Trente heures de vol plus une caïpirinha brésilienne, ça fatigue", a commenté sur le ton de la plaisanterie le maire Eduardo Paes.
Avant d'assurer: "Ce fut juste une caïpirinha", en référence au cocktail national brésilien à base de cachaça (alcool de canne), de citron vert écrasé et de sucre, un peu traitre pour les néophytes.
Le président du CIO a fait "un grand sacrifice" pour être à Rio à un an du coup d'envoi des Jeux après son voyage fatigant en Malaisie, a justifié M. Nuzman.
M. Bach devait néanmoins participer dans l'après-midi à une cérémonie officielle avec les autorités locales et la présidente brésilienne Dilma Rousseff.