Il n'y a pas que les sportifs et la famille olympique qui attendent avec gourmandise les Jeux de Rio. Les travailleurs du sexe comptent, eux aussi, en tirer le maximum de profit. "Non seulement le gouvernement, mais également les travailleurs du sexe brésiliens s'attendent à faire de l'argent", assure Elena Raynaga, secrétaire général du Réseau des travailleurs du sexe latino-américains et caribéens. Selon l'activiste, le gouvernement brésilien avait aidé les prostitués pendant le Mondial-2014 de football en les formant à l'utilisation des cartes de crédit et à l'apprentissage de l'anglais notamment.
Parmi les nouveautés techniques découvertes au vélodrome de Rio, le changement de côté pour l'ensemble du pédalier est probablement la plus spectaculaire. Les Américaines, les seules à disposer de l'ensemble du pédalier sur le côté gauche de leur vélo, ont pris la deuxième place des qualifications du tournoi de poursuite dames. Selon le constructeur (Felt), qui a dévoilé son engin en mai, l'avantage aérodynamique serait lié aux virages, toujours à gauche, des pistes de cyclisme. Comme sur les circuits automobiles type Nascar. Selon l'ingénieur Anton Petrov, le gain s'élèverait à entre trois et cinq secondes sur les quatre kilomètres d'une poursuite.
La chute du Néerlandais Joost van der Burg, spécialiste de la poursuite, qui a provoqué l'abandon de son équipe, a abîmé le bois tout neuf de la piste du vélodrome olympique. Pour le réparer dans les meilleurs délais, sans provoquer trop de retard, les menuisiers n'ont rien trouvé de mieux que de coller un ruban adhésif sur les lattes, à deux endroits différents. Non sans avoir au préalable plié un papier en quatre afin de combler le trou.
Oei. Nootdorper Joost van der Burg valt in laatste ronde ploegenachtervolging. Gelukkig stond hij weer op! pic.twitter.com/DU5bIjTzTY
— Denise (@Denisq) 11 août 2016
Robenilson De Jesus, un boxeur brésilien âgé de 28 ans, a démontré à Rio qu'il n'y avait pas que le foot dans la vie, même au pays du "futebol". "Mon passé est bien sûr fait de football. Mon père m'emmenait voir des matches et à l'entraînement. Mais après sa mort (quand Robenilson avait sept ans), je l'ai associé au foot, et cela me rendait vraiment trop triste. Alors, j'ai opté pour la boxe, qui me permet d'essayer de devenir quelqu'un de meilleur", raconte le boxeur. Pour ses troisièmes JO, après Pékin et Londres, il espère décrocher une médaille avec le soutien du bouillant public brésilien : "Ils sont incroyables. A domicile, tout le monde vous pousse, vous hurle ses encouragements, c'est tellement d'énergie !" Le voilà au deuxième tour des -56 kg.
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