Les coéquipiers d’Eric Payot ont joué à se faire peur avant de prendre le dessus sur Lausanne. Menés de deux sets, les Glandois ont renversé une situation bien mal embarquée. Dominateurs durant deux sets, les Lausannois – dont la spécialité est de souffler le chaud mais aussi le très froid – n’ont pas su annihiler le retour de leur adversaire du soir.
Avant de pouvoir se satisfaire des deux points pris dans la salle à l’ambiance tamisée de Grand-Vennes, La Côte était aux abonnés absents. Coupables de nombreuses erreurs tant au service qu’à l’attaque, les «bleus» n’étaient pas en réussite et n’ont pas pu compter sur la grinta habituelle d’Eric Payot durant deux sets. Conséquence: un jeu stéréotypé, sans possibilité de renversement et donc facilement lisible pour l’adversaire. Conséquence (bis): les ailiers se sont retrouvés avec un comité d’accueil de quatre à six mains au contre.