Le net succès 3-0 récolté face à Bienne il y a une semaine permet au Stade Nyonnais, qui comptabilise 33 points en 18 rencontres, de passer l’hiver à une magnifique quatrième place du classement de Promotion League. Retour sur le parcours des «jaune et noir» en compagnie de Christophe Caschili, le coach de Colovray.

Christophe Caschili, êtes-vous surpris de retrouver le Stade Nyonnais à deux points du podium?

Par rapport à la qualité du groupe et à son investissement, je ne suis pas surpris. Et au vu de notre première partie de championnat, ces trente-trois points, à un point du bilan de la saison dernière, confirment nos bonnes dispositions.

Quelles sont les principales satisfactions?

C’est de disposer d’un super groupe, qui a de grandes qualités footballistiques, mais qui, surtout, possède des qualités humaines extraordinaires. Les joueurs ont un état d’esprit fantastique. Ils sont enthousiastes et heureux, chaque jour, de se retrouver. Ce groupe vit magnifiquement bien ensemble.

On n’a jamais voulu sortir de nos principes de jeu, mais on aurait dû être moins beau et plus efficace.

Christophe Caschili, coach du Stade Nyonnais

Et du point de vue des déceptions?

On devrait avoir au moins deux points de plus. Contre Breitenrain et Bulle, on a manqué de rigueur, d’agressivité et on a perdu en ayant le sentiment de n’avoir pas tout fait pour prendre au moins un point. Dans la seconde partie du tour, on en a trop égaré. On n’a jamais voulu sortir de nos principes de jeu, mais on aurait dû être moins beau et plus efficace.

Le Stade, première défense et première attaque à l’extérieur, ça signifie quoi?

On voyage bien grâce à la parfaite organisation de nos déplacements. Mais il faut souligner qu’à l’extérieur, les équipes qui nous accueillent s’ouvrent plus. A Colovray, les adversaires comme Brühl ou Bulle jouent avec un bloc bas qui nous pose des problèmes.

Pour la seconde partie de saison, on a à cœur d’être intouchables à domicile.

Le contingent sera-t-il modifié durant la trêve?

Il y aura quelques retouches, mais je suis quelqu’un de fidèle et il n’y a pas de raisons de tout bouleverser. S’il y a des arrivées, ce seront des renforts qui devront se reconnaître dans les valeurs de notre groupe.

Les joueurs veulent faire mieux et moi, je veux qu’on bosse comme des fous.

Christophe Caschili, entraîneur du Stade Nyonnais

Quels sont les objectifs pour la seconde partie de la saison?

On est la meilleure équipe avec le ballon, mais sans le ballon, on ne l’est pas. Lors de chaque temps faible, on encaisse un but et on doit progresser dans la gestion des matches. En particulier ceux au cours desquels on est mené au score.

Le groupe possède une grande marge de progression et on a envie d’aller le plus haut possible. On ne se met pas de limites.

La promotion en Challenge League est-elle dans le viseur?

Les dirigeants ont donné un message fort en modifiant la composition du comité, ceci afin de pouvoir demander et obtenir la licence (lire encadré). Mais l’ascension se joue sur le terrain et on n’en fait pas une obsession. Les joueurs veulent faire mieux et moi, je veux qu’on bosse comme des fous. On verra ensuite quel sera le verdict le 27 mai, à Bulle, à l’issue du dernier match de la saison.

Football: le Stade Nyonnais veut aller le plus haut possible

Les «jaunes et noir» ont réussi une magnifique première partie de saison qui leur permet, raisonnablement, de lorgner du côté de la Challenge League. Le point, à l’heure de la trêve, avec leur coach Christophe Caschili.