Au terme de six semaines de préparation, le Stade Nyonnais s’apprête à débuter la saison, samedi. A quelques heures du déplacement à Bienne, tour d’horizon avec Christophe Caschili, le nouveau coach des «jaune et noir».

Christophe Caschili, comment se passe votre arrivée au Stade Nyonnais?

Tout se passe pour le mieux. La principale problématique était de trouver un langage commun avec les joueurs et le staff. On doit parler le même foot et il était très important de soigner les relations entre le staff et les joueurs, qui se montrent très réceptifs.

Ces défaites nous montrent que l’on ne doit pas se perdre dans nos principes.

Christophe Caschili, entraîneur du Stade Nyonnais

Quel est le bilan de la préparation?

On ne peut pas se montrer satisfait avec une victoire, un nul et trois défaites lors de nos cinq rencontres de préparation. Les trois premiers matches, c’était bien, puis on s’est un peu perdu lors des deux derniers où l’on s’est incliné contre des formations de 1re ligue. On a manqué de fraîcheur, de dynamisme et il y a eu des incohérences tactiques. Ces défaites nous montrent que l’on ne doit pas se perdre dans nos principes.

L’effectif est-il complet?

Avec les deux joueurs arrivés en cette fin de semaine, Moussa Djoumoi et Rejan Thaci, nous sommes au complet. Je dispose de deux gardiens et vingt et un joueurs de champ.

Durant les trois dernières saisons, Christophe Caschili (43 ans) dirigeait Vevey (1re ligue), battu lors des dernières finales de promotion. Photo: Michel Perret

Quel sera le visage du Stade Nyonnais cette saison?

Il n’y aura pas de révolution. On va conserver ce qui se faisait de bien et on aura quasiment les mêmes principes que la saison dernière. On va construire depuis derrière en prenant des risques calculés. Sur le plan défensif, on doit être dynamiques et agressifs dès la perte du ballon. Nous sommes en difficulté lorsque nous ne l’avons pas et je veux que l’on doive défendre le moins possible. Pour cela, il faut avoir la possession et récupérer la balle très rapidement.

Dire que l’on veut monter est de la poésie qui n’apporte rien de positif.

Christophe Caschili, entraîneur du Stade Nyonnais

Le championnat débute samedi, l’équipe est-elle prête?

Oui, l’équipe sera prête. On a fait ce qu’il faut et on sait ce que l’on veut. Les joueurs sont impatients de se mettre en mode compétition. Tous les matches sont préparés pour être gagnés. Nous irons à Bienne avec humilité et l’envie de tout faire pour s’imposer.

Quelles sont les ambitions?

Dire que l’on veut monter est de la poésie qui n’apporte rien de positif. On ne peut pas raisonner sur un objectif aussi lointain. Je dispose d’un groupe formé de compétiteurs talentueux et on veut gagner tous les matches, mais on ne va pas se mettre inutilement la pression.

Comment se présente le périlleux déplacement à Bienne?

De Pierro et Grossrieder sont blessés, Escorza est suspendu, Fouley, qui revient de blessure, est incertain alors que Djoumai et Thaci ne seront pas qualifiés. Commencer à l’extérieur n’est pas idéal, mais on ne maîtrise pas le calendrier et on ne peut pas le changer. Au terme de notre préparation, on n’est pas en surconfiance, mais on se déplacera à Bienne avec le couteau entre les dents pour chercher la victoire en jouant notre jeu.

Football: le Stade Nyonnais veut gagner tous les matches

Samedi (20h), le Stade Nyonnais version Christophe Caschili, se déplace à Bienne pour la première rencontre du championnat de Promotion League.